Les empreintes optiques
Elles supplantent une méthode qui consistait à prendre des empreintes à base de pâte. Elles étaient source d’imprécisions et jugées inconfortables par les patients.
Le principe
Le dentiste enregistre les différentes surfaces des dents grâce à une caméra intra-buccale qui permet de collecter des données qui servent à reconstruire l’image des dents de façon précise, en trois dimensions. Ces données sont transmises au laboratoire de prothèse, via un logiciel.
Les avantages
- Plus confortables que les empreintes traditionnelles qui provoquent parfois des réflexes nauséeux.
- Plus précises que les empreintes traditionnelles, qui peuvent se déformer en raison du matériau d’empreinte alors que l’image numérique est immuable.
- La qualité de l’empreinte est immédiatement visible puisque le dentiste observe sur son écran le résultat en trois dimensions de l’empreinte. Les éventuelles erreurs sont repérées instantanément et une nouvelle empreinte optique peut être prise.
- Les données numériques sont archivées. La prothèse peut donc être reconstruite à l’identique en cas d’accident.
Les inconvénients
- Leur coût élevé ne les rend pas accessibles à tous les praticiens.
- Si l’ouverture de la bouche est trop étroite, la manipulation de l’appareil optique est compromise.
- Les parties les plus reculées de la bouche sont peu accessibles. Les données recueillies sont alors moins précises et le recours aux empreintes conventionnelles est nécessaire.
La fabrication des prothèses assistées par ordinateur
Les données numériques sont intégrées à un logiciel qui conçoit et fabrique des prothèses.
Le principe
Ces systèmes de conception et de fabrication assistées par ordinateur (CFAO) concernait initialement des domaines variés (aéronautique notamment). Ils ont fait leur apparition en dentisterie il y a une vingtaine d’années.
La fabrication d’une prothèse repose sur l’intégration des données numériques dans un logiciel qui permet de planifier virtuellement et personnellement la future prothèse. Cette étape constitue la conception assistée par ordinateur (CAO). Si elle validée par le prothésiste et par le dentiste, la prothèse est réalisée par un robot qui exécute les instructions précises que le logiciel lui transmet. Cette seconde étape est la fabrication assistée par ordinateur (FAO).
Bon à savoir > Certains cabinets dentaires possèdent la machine qui fabrique immédiatement la prothèse. S’il est coûteux pour le dentiste, ce robot est moins chronophage pour le patient car la prothèse est conçue au cours de la séance, contrairement aux quelques jours nécessaires à la fabrication de la prothèse au laboratoire.
